Augmentation 2017 :
1,4 %
Forfait jours Systra :
Une fois encore la CGT demande à la direction de respecter la convention collective SYNTEC....
Augmentation 2016 :
2 %
NAO 2016 (Les voeux de la direction) :
Propositions de la direction pour vous remercier des efforts fournis au quotidien....
1,5 à 2 % - supression prime d'ancienneté!
ACCIDENT TGV (Eckwersheim) :
déraillement sur la ligne LGV EE2 du 14 novembre 2015.
ELECTION 2015 CE / DP :
Du 3 au 10 septembre votez pour votre défense et vos intérêts.
Consultez les tracts et les propagandes de la CGT SYSTRA
Publication : 12/01/2015,
Refusons la remise en cause des droits économiques et sociaux des salariés
Défendons le droit à l’expertise indépendante pour les CE et les CHSCT
Grâce aux grandes conquêtes sociales de l’après-guerre (1946, 1968, 1982), les experts sont aux côtés des représentants du personnel pour faire face aux enjeux économiques, stratégiques, sociaux et de santé au travail au sein des entreprises. L’accès à l’expertise, cet outil à leur disposition, est aujourd’hui directement attaqué par le MEDEF dans les négociations interprofessionnelles en cours sur le « dialogue social ».
Ce que veut imposer aujourd’hui le MEDEF :
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la suppression des CHSCT qui deviendraient de simples commissions des CE,
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la co-désignation de l’expert entre l’employeur et les représentants du personnel
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le financement d’au minimum 20% des frais d’expertise par le budget des Comités d’entreprise,
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la restriction des recours à l’expertise, avec la suppression de l’analyse annuelle des comptes et des comptes prévisionnels et la suppression du droit d’alerte économique.
Ce projet menace directement la possibilité pour tous les CE et CHSCT de recourir à des expertises indépendantes :
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les principales expertises disparaîtraient du Code du travail,
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du fait de leur budget limité, de nombreuses instances ne pourront plus faire appel à l’expertise ou alors de manière très dégradée
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la co-désignation fragilisera l’indépendance vis-à-vis des directions d’entreprise, indépendance d’autant plus importante que les experts interviennent dans des situations critiques et souvent conflictuelles (restructurations avec plans de sauvegarde de l’emploi, cessions et consolidations…).
Ce projet conduirait ainsi à un désarmement des instances représentatives du personnel dans l’exercice de leurs prérogatives économiques et sociales, et au droit d’intervention des salariés sur la marche de leur entreprise et leurs conditions de travail.
Ce projet menace l’existence des métiers d’experts auprès des CE et des CHSCT, soit plus de 1500 emplois en France.
Pour garantir les moyens d’information et d’intervention des salariés et de leurs représentants, il est indispensable de préserver et même d’améliorer :
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le financement intégral par l’entreprise de l’ensemble des missions d’expertises, seul moyen d’en préserver un accès large et démocratique,
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la désignation de l’expert par les seuls représentants du personnel, garantie de son indépendance par rapport aux directions d’entreprise,
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la mission récurrente d’analyse de la situation économique et financière de l’entreprise,
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le recours au droit d’alerte, seul moyen formel d’action des représentants face aux menaces pouvant peser sur l’entreprise,
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le CHSCT est ses prérogatives notamment en matière de recours à l’expertise
Négociation sur le « dialogue social » :
Déclaration intersyndicale de la branche
Il faut maintenir et conforter les CHSCT » :
Déclaration de la branche SYNTEC
Publication : 08/01/2015,
Le durcissement des conditions de travail, la compétition qui pèse sur les travailleurs, les rythmes qui s’intensifient, les nouvelles technologies qui exigent de l’instantanéité, ont rendu plus que jamais l’existence des CHSCT, véritable loupe sur le travail réel, nécessaire et incontournable. Pour preuve les secteurs qui en sont dépourvus, tels que les entreprises de moins de 50 salariés, les services à l’enfance, aux personnes en perte d'autonomie, les petits commerces, sont ceux où on retrouve les emplois les plus précaires, les conditions de travail les plus difficiles, la non-reconnaissance de la pénibilité et les plus bas salaires.
Le CHSCT est le seul lieu d’une investigation sur le travail réel. Obtenir, gagner le droit de comprendre pour agir sur le travail : c’est toute la question de la démocratie dans l’entreprise.
Au quotidien, le CHSCT est l’interface qui fait le lien entre toute une série de lieux de connaissances, c’est un outil au service des salariés mais aussi un outil à la disposition des organisations syndicales pour transformer les situations de travail.
Le CHSCT est une IRP indispensable et irremplaçable au sein de laquelle le travail réel est examiné et soigné. Qui prend soin du travail, prend soin des travailleurs !
Dans le cadre de la négociation en cours sur le dialogue social, le MEDEF entend faire disparaître le CHSCT en tant que personne morale, réduire ses capacités d’expertise. Le CHSCT deviendrait une simple commission facultative dans les entreprises.
Le(s) syndicat(s) ………… de l’entreprise …………. exige(nt) par cette motion :
· que le CHSCT ne subisse aucune modification ni juridique, ni de fonctionnement, qu’il conserve son caractère obligatoire dans les entreprises de 50 salariés et plus
· que les moyens du CHSCT soient développés afin de permettre aux représentants salariés qui y siègent d’agir sur la sécurité au travail, les conditions d’exercice et l’organisation du travail au plus près des salariés, quelque soit l’effectif de l’entreprise.
Motion à renvoyer à la Coordination des Luttes :
, sans oublier, à votre employeur et aux organisations patronales de votre département.
Publication : 09/03/2015,
Le bilan plaide pour le franchissement d'une nouvelle étape dans la réduction du temps du travail. La loi sur les 35 heures a fait l'objet de nombreuses opérations de « détricotage ». En 2003, la loi Fillon a augmenté le contingent annuel d'heures supplémentaires de 130 à 180 heures et les allégements de cotisations sociales n'ont plus été conditionnés à la réduction du temps de travail. En 2007, la loi TEPA sur le pouvoir d'achat a défiscalisé les heures supplémentaires. En 2008, le contingent annuel des heures supplémentaires a été augmenté à 220 heures, les conventions de forfait en jours ont été étendues aux salariés dits «autonomes» et les accords d'entreprise ont pu déroger aux dispositions des accords de branches. En 2013 la loi sur la sé curisation de l'emploi a autorisé les entreprises en difficulté à négocier des accords permettant de modifier le temps de travail sans augmenter les salaires.
Malgré tout, aucun gouvernement n'a osé abroger la loi sur les 35 heures.
Les 35 heures ont 15 ans » :
L'une des plus grandes avancées sociales...
